Coudekerque-Branche a été choisie ( au travers du Lycée Fernand Léger ) pour la signature ce mardi du pacte éducatif du dunkerquois en présence du Préfet de Région, de Mme la rectrice, du président de la communauté urbaine Patrice Vergriete et des représentants de la région, du département et bien sûr des milieux économiques.
L’ambition étant bien sûr de permettre de former aux métiers des futures implantations qui arrivent sur le territoire ( le géant de la chimie, la gigafactory de batteries électriques, la modernisation du parc énergétique dont la centrale…).
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La presse en parle:
SNF, Verkor, H2V, Clarebouts Potatoes, la décarbonation d’ArcelorMittal, la construction de deux EPR à la centrale nucléaire… La liste des projets de développement économique enclenchés sur le territoire dunkerquois va représenter la création d’au moins 16 000 emplois directs, indirects et induits dans les quinze années à venir.
Le pacte éducatif
Ce mardi, au lycée professionnel Fernand-Léger de Coudekerque-Branche, un pas a été fait dans ce sens. Un « pacte éducatif » a été signé par la CUD, le préfet, la rectrice de l’académie, l’Université du littoral Côte d’Opale (ULCO), la Région, le Département, en présence du monde économique. Le document « dresse le cadre de l’ambition éducative du territoire », précisent les cosignataires. Plus concrètement, il vise à réunir tous les acteurs (Éducation nationale, entreprises, collectivités, familles) autour de trois ambitions : l’orientation des jeunes dès le plus jeune âge, le développement d’une offre de formation adaptée à l’avenir du territoire (école de la batterie de Verkor, filière Génie énergétique et environnement à l’ULCO, etc.), un accompagnement des jeunes et leurs familles. « Car c’est un défi immense qui se présente à nous en termes d’emploi, souligne patrice Vergriete, président de la CUD. Ces compétences, il faudra les trouver sur ce territoire. La population ne pourrait pas comprendre que toute la dynamique qui est enclenchée ne profite pas aux habitants et aux plus jeunes. À l’échelon des collectivités, il nous faut monter le niveau éducatif général pour permettre à nos jeunes d’accéder à ces filières d’avenir et d’excellence, en particulier dans le domaine scientifique. »
L’orientation, la clé
Pour Valérie Cabuil, rectrice, la France souffre encore d’un excès de déterminisme : « Il est social, de genre notamment dans l’industrie – et territorial et seule une meilleure orientation permettra d’inverser la tendance. » Le pacte éducatif sera axé sur cette question. « Nous voulons un laboratoire de l’orientation qui associera tous les partenaires pour attirer vers les métiers qui recrutent. Cela prend du temps, mais il faut qu’on aille vite. » Illustration avec les métiers de la soudure et de la chaudronnerie : « On en a besoin dès maintenant, en particulier dans le nucléaire », illustre Mathias Povse, d’EDF Hauts-de-France.
Extrait « La voix du nord » du 7 Septembre 2022
